Ha que le premier de la sexion HRP!! \O

Après une journée éreintante le pirate blond se dirigea vers sa cabine, c’est à dire la 329 du navire fairy tail, oui oui il y en a beaucoup des cabines, et donc Kuragari se déplaçait sur le pont en trainant les pieds, saluant les autres pirates qu’il croisait, le soleil descendait lentement sa course, le capitaine faisait son malaise quotidien et la doctoresse s’en fichait pas mal, à vrai dire les journées étaient monotone, et pour une fois, bizarrement la cuisinière n’avait pas couru après l’Onihi, qui ne s’en plaignait pas à vrai dire, mais c’était surtout le « je t’aime moi non plus. » Pas envie d’étaler ses sentiments devant tout le monde.

S’engouffrant dans les méandres du bateau, éclairé par des bougies parsemée ci et la dans les couloirs du navire, le blond se dirigeait dans le fond du vaisseau, la ou se trouvait sa cabine, la trois cent-vingt-neuvième. Le fait qu’il n’ait pas croisé Katalina de toute la journée l’inquiétait quelque peu, peut être avait-elle ses règles ou autre, qui sait ? Pas Kuragari en tout cas ! Lui voulait aller se reposer dans son lit peinard et puis voila ! Lentement il ouvrit la porte de sa chambre, qui n’était d’ailleurs pas fermée, bizarrement et puis alluma les bougies pour s’éclairer, manipuler le feu c’est cool parfois, quelle ne fut pas surprise en trouvant dans son lit, non pas du vide, mais la cuisinière.

-WOAAAAAAAAAAAAARGH !!! Ka-Ka-Katalina ?!?

Dans une position un peu stupide le pirate la regardait de son œil visible rond comme une bille, en équilibre sur une jambe, le bras droit replié contre son torse et le bras gauche levé au ciel, Kuragari regardait la jeune femme qui squattait son lit sans raison éventuelle, quoi que peut-être elle savait ce qu’elle voulait, qui peut bien savoir ce qui se passe dans la tête de la rouqine cuistôt un peu dangereuse.

Il y a des journées comme ça, où on se rend compte qu’être pirate, ça peut être risqué. Et oui. Non pas à cause des combats et autres du même genre, plutôt à cause de l’infinie étendue d’eau sur laquelle vogue continuellement l’équipage. Et pour cause, encore une fois un abruti avait laissé trainer une serpillère sur le pont, et notre chère Katalina, en glissant dessus, avait manqué de passer par-dessus bord. Rappelons les faits. En idiote rousse qui se respecte, quelques années plut tôt, elle a mangé un fruit du démon, et ne sait donc plus nager. Et le reste de l’équipage étant dans le même cas, inutile de compter sur eux. Soit.

La cuisinière avait donc passé une bonne partie de la journée cloîtrée dans sa cuisine, fermée à clé de l’intérieur, à potasser des livres de recettes et à en tester, les foirant toutes. Pourquoi donc ? Disons simplement qu’un certain blondinet pouvait l’agacer, avec son attitude type « Je t’aime moi non plus ». Au bout d’un certain temps, on ne sait plus sur quel pied danser, ni quel comportement adopter, et ça, c’est à peine pénible. La rouquine rumina donc facilement la moitié de l’après-midi, avant de retourner dans sa cabine et de se changer, ses vêtements empestant presque autant que les ustensiles de cuisine. Et opta donc pour un simple débardeur rouge sang, ainsi qu’un short noir. Et ensuite ? Histoire d’emmerder le second, elle s’installa tout simplement dans sa cabine avec un bouquin en l’attendant, naturellement. Et puis non, tant qu’à faire, elle squatta son lit, ça fait mieux … (*SBAF*)

Trêve de plaisanterie. Au bout d’une heure et demie à ne rien faire, la rouquine commençait sérieusement à s’ennuyer, et si Kuragari ne se ramenait pas rapidement, elle retournerait à ses fourneaux, tout simplement. Ou alors elle irait se coucher, après tout la nuit porte conseil. Mais finalement, il daigna enfin retourner dans sa cabine, et, bien évidemment, brailla comme un perturbé en découvrant la cuisinière qui squattait son espace vital. Katalina, vautrée sur le lit, se rassit au bord et l’observa un instant d’un air blasé, tout en sachant pertinemment qu’elle ne pouvait pas s’attendre à une réaction moins démesurée de sa part.

« Oui, c’est moi, Katalina, à moins que quelqu’un ne t’ait fait bouffer des champignon hallucinogènes. Et comme c’est moi la cuistot, je dirais que t’as pas pu en manger, on en a pas dans le stock. »

Et d’ailleurs, le coup des champignons hallucinogènes, ça pourrait être sympa à faire, à l’occasion. Mais plutôt sur la terre ferme, pas que l’autre idiot de capitaine qui a le mal de mer se jette par-dessus bord en croyant apercevoir un îlot. Soit. La rouquine trouverait bien d’autres conneries moins risquées à faire, mais dans l’immédiat, elle songeait à autre chose. Elle s’étira, avant de se lever et de se poster devant son interlocuteur, comptant bien avoir des réponses à ses questions. Bawi, c’est qu’elle finirait par avoir des insomnies, à force de ruminer … Restant sérieuse, elle s’adressa à lui d’une voix claire et distincte, pour être certaine de ne pas avoir à répéter.

« T’en as pas marre de me faire tourner en bourrique ? Je sais même plus comment me comporter avec toi, c’est chiant. »

La réaction du second, alias Kuragari, lorsqu’il avait découvert la cuistot, alias ‘rouquine-à-forte-poitrine’, occupée à squatter son lit, sans réelle raison apparente, c’était bornée à faire le totem indien ridiculement moche, enfin un truc bien Onihiesque en fait. Donc le blond pirate se retrouvait figé par la présence de Katalina, oui bon il fallait dire qu’entre eux deux, c’était je t’aime moi non plus, la politique des amoureux qui se cachent, même l’un à l’autre, du coté du blond, c’était parce qu’il se trouvait trop con, à juste titre, et trop instable pour pouvoir aimer quelqu’un, c’est vrai que le mec qui s’enflamme pour un rien, au sens propre du terme, c’est dangereux.

L’ironie était surement une seconde nature chez la rouquine, tout comme le cynisme, mais c’est ça qui plaisait au blond, il adorait les gens qui avait de l’humour cassant à revendre, surtout ceux qui en plus pouvaient se targuer de foutre une raclée à la personne qui se montrerait trop stupide pour répondre avec autre chose que ses poings. Bref la rousse demoiselle venait de le charrier méchamment et ce n’était pas pour déplaire à Kuragari qui se détendit et ayant reprit une posture à peu prêt normale, mains dans les poches et bouche cachée dans sa houppelande, il haussa un sourcil quant à la question de Katalina.

-Huh ? De quoi ? De toi et moi ? Moi et toi ? Nous ? Comment…heu….je sais pas….beuh…j’en ai aucune idée, t’es jolie, mais je sais pas, rah ! Nan j’ai pas dis ça ! Enfin si t’es jolie mais nan je te drague pas enfin si ! Non ! Je sais plus arrête de me regarder dans les yeux tu me perturbe !

Le blond pirate se tenait la tête entre ses mains, fraichement sorties de ses poches, et avait de la fumée qui sortait des oreilles tant son petit cerveau surchauffait d’ailleurs ça le faisait relativement chier d’être une andouille pour draguer. Sur ce il passa à coté de la rouquine et s’allongea dans son lit, mal de crâne monstrueux.

-Désolé j’ai mal au crâne…

Il s’était allongé sans faire vraiment gaffe à la rouquine, puis comme s’il avait eu un éclair d’intelligence, il se redressa à moitié et regarda Katalina.

-Au fait ? T’es in love de moi ? C’est ça ?

Il la regardait avec un air totalement curieux à ce sujet, mais comment réagirait la violente cuisinière qui pouvait dans un éclair de colère, réduire le second en état de purée immangeable…

La rouquine du Fairy Tail se sentait déjà plus légère, maintenant qu’elle avait pu poser la question qui lui trottait dans la tête depuis un petit moment déjà. Après tout, qu’est-ce qui peut être encore moins évident que de ne pas savoir comment se comporter vis-à-vis des autres membres de son équipage ? Avoir de tels différents avec eux que cela finisse en boucherie, peut être. Mais là n’est pas la question. Ce à quoi Katalina n’avait pas pensé, c’était à se préparer mentalement et psychologiquement à la réponse de Kuragari, qui, crétin comme il peut l’être, allait encore être sacrément con dans ses propos. Et là, pour être con, il le fut, et bien, même. Un tas de propos incohérents mais assez révélateurs du foutoir présent dans sa pauvre petite tête blonde. Et oui, manifestement, dans son esprit, lui et la rouquine pouvaient devenir un « Nous », ou plutôt, ils l’étaient déjà. Mais dans sa tête à lui. Il affirmait ne pas la draguer, disait qu’elle était jolie alors que ce n’est pas ça qui lui était demandé … Et le comble, elle le perturbait. Elle perturbait le perturbé. Comme quoi, tout est possible en ce bas monde, huhu.

Alors qu’elle soupirait, avant de secouer la tête et de sourire légèrement, le blondinet était déjà parti se coucher, invoquant des maux de tête. Provoqués par sa connerie imminente, oui, certainement. Cependant, Katalina « bugua » en entendant la dernière phrase du blond, qui insinuait clairement qu’elle était amoureuse de lui. Et, il faut le reconnaître, la question obligea la cuisinière à s’interroger. Jamais elle ne s’était posé la question auparavant, et là, elle ne savait pas quoi répondre. Peut être qu’il avait raison, peut être pas. Et si elle retournait la question dans tous les sens, elle ne ferait que s’attirer un horrible mal de crâne. Et elle n’avait aucune envie de répondre, en tout cas pas à ce moment là.

Non, au lieu de lui donner une réponse, elle avait une bien meilleure idée. Lentement, elle retourna vers le lit, et, contre toute attente, au lieu de s’asseoir dessus, préféra s’asseoir à califourchon sur Onihi, s’attacha rapidement les cheveux avec un élastique, et posa une main de chaque côté de son crane. Et si, au lieu de répondre …

« Et si c’était toi qui était in love de moi ? Ca expliquerait pas mal de choses … »

Et elle approcha son visage non loin du sien, mais n’alla pas jusqu’au bout de sa pensée. Si sa supposition était exacte, Kuragari aurait vite fait de réduire, voire de supprimer la distance entre eux deux.

La relation entre la cuisinière et le second qu'eux seuls semblaient ignorer était sur le point d'enfin naitre, ils avaient passer leur temps à se courir mutuellement après sans vraiment le savoir, et au final les deux n'avaient fait que se jeter des piques ou au pire sortir des excuses débiles pour s'éloigner l'un de l'autre. Le blond pirate s'était retrouver piéger dans sa propre cabine, la 329 avec justement la rousse cuisinière, deux trois petites phrases, des demandes de mises au points et voila la question lâchée, Katalina était elle amoureuse de Kuragari? Cette question ayant réduit en pulpe le peut de cervelle que possédait le second, L'Onihi s'était allonger sur le lit, mais ce qui se passa après le surpris complètement. La rouquine s'assit sur lui à califourchon et plaça ses mains de chaque coté de la tête du blond, approchant un peu son visage du sien tout en évoquant la possibilité que ça soit lui qui soit amoureux d'elle.

C'était vrai de toute façon, amoureux il l'était, mais bon comment faire comprendre à un mec totalement incompétent dans le domaine de la drague et de l'amour qu'il aimait une femme, d'ailleurs la femme en question était bien assise sur lui et très proche de son visage, une petite chaleur agréable monta de son bas ventre et ses joues se mirent à devenir rouge, mais légèrement.
Pour une fois, sans se laisser démonter, décider à ne pas fuir, le blond réduisit l'écart entre leur deux visage et répondit sur un ton enjouer.

-Peut être somme nous amoureux l'un de l'autre...qui sait.

Ses mains, comme contrôlées par quelqu'un d'autre que lui s'était aventurée au niveau des hanches de la rousse et se mirent lentement à caresser cette zone, peut être Katalina lui ferait regretter ce geste en lui faisant bouffer on ne sait quel ustensile de cuisine de manière très peu délicate, après tout, non seulement c'était une excellente cuisinière, mais également une redoutable combattante.
Essayant de chasser cette idée le blond pirate continua ses caresses et réduisit un peu plus l'écart entre leur visages, ses yeux sondant ceux de la femme assise sur lui et qui le rendait complètement fou et également vulnérable.